Les Bourses de diamant taillé se trouvent dans cinq grandes villes à travers le monde: Anvers, Londres, New York, Tel-Aviv et Bombay. L’accès à la Bourse est impossible pour les particuliers. Seuls les professionnels diamantaires ont le droit d’y entrer et en plus, ils doivent être membres à part entière. Ces professionnels ne peuvent intégrer la fédération que sous une recommandation des trois entités qui sont déjà membres. Et les conditions d’appartenance sont très rigoureuses. Anvers est la capitale mondiale la plus importante en ce qui concerne le diamant, car presque le marché mondial des taillés passe quotidiennement par cette ville. Les bourses sont des lieux de négoce où on aperçoit tous les courtiers, les fabricants et les diamantaires. Dans la ville d’Anvers, le quartier diamantaire est divisé en quatre bourses qui possèdent chacune leur spécificité. Le Beurs voor Diamanthadel qui se focalise dans le commerce des diamants taillés. Le Dimant club van Atwerpen se concentre sur les diamants bruts et taillés à la fois. Le Vrije Diamanthandel s’oriente aussi dans les diamants taillés et bruts et le Antwerspe Diamantkring a choisi uniquement le commerce des diamants bruts. Ce quartier est ainsi surveillé de très près par une police privée et locale. Le rôle de la Fédération mondiale est d’assurer les intérêts des membres et les bourses de diamants adhérentes. Elle règle à l’amiable les conflits qui peuvent survenir entre ces membres. Elle se consacre également à la commercialisation mondiale du diamant et essaie de convaincre les autres bourses d’avoir au moins une structure propre à elles.
Le diamant et le marché:
Le marché du diamant est contrôlé, très complexe et incolore. Tout cela lui assure une valeur de croissance perpétuelle. Il est ainsi régi par le «Rapaport Diamond Report» qui sort tous les mois une liste de prix de tous les diamants taillés allant de 0,01 jusqu’à 5,99 carats sur les formes rondes et brillantes ainsi que sur les tailles de différentes sortes. Cette liste affiche un prix en dollar américain selon le carat, la couleur, la pureté, le poids et la forme du diamant. Selon le guide des diamantaires, un diamant totalement incolore ou de 1,00 carat coûtera 15 à 30% plus cher qu’un diamant de même qualité, mais qui a un poids inférieur à 0,99 carat. Pour les diamants de couleur, il n’y a pas de charte de prix sur les marchés internationaux. Les prix sont différents dépendant de chaque vendeur et le marché est composé d’experts spécialisés. Le plus cher et le plus rare des diamants naturellement colorés est le rouge pur qui se transforme parfois quand il y a une présence de pourpre ou de brun. Pour ceux qui veulent exprimer leur sentiment, rien de bien mieux qu’un diamant de couleur. Ces diamants de couleur sont aussi des éléments durables qui ne ternissent pas dans le temps et ceux qui aiment les couleurs vives en matière de gemmes seront bien gâtés. C’est aussi donc un investissement durable. Ces diamants colorés teintés et si intenses peuvent atteindre des prix records contrairement aux diamants incolores ou blancs qui doivent répondre à la réalité du marché. Les diamants qui possèdent une couleur bien définie comme le jaune, le noir, le blanc, le bleu, le violet, le rouge, le brun, le rose, le vert se trouvent dans ceux qu’on classe de très très rares.
Ceux qui sont modestement rares sont: le noir, le jaune et le brun. Les rouges ou rouges pourprés figurent parmi les plus rares de tous. Puis viennent les oranges, les roses, les pourpres, les verts, les bleus et ensuite les gris, les blancs et les noires. Les diamants de couleur jaune intense ou vif sans aucune nuance sont appelés «diamants canari» dans le commerce. Il faut savoir que les prix des diamants ne dépendent pas uniquement de la couleur et de la rareté du diamant, mais aussi de l’offre et de la demande. Donc plus la demande est élevée, plus les prix vont augmenter. Des laboratoires indépendants en gemmologie ont instauré des règles et des standards qui sont utilisés à l’échelle internationale pour déterminer la couleur d’un diamant.
Le marché du diamant:
2012 pourrait être une année de transition même pour le marché du diamant. Comme l’essentiel du marché est focalisé dans les pays occidentaux, la crise a gravement perturbé les ventes. Jusqu’à maintenant, les Etats-Unis couvrent à eux seuls 50% du marché mondial, mais d’ici 2015, il ne représentera plus que 35%. En Europe, c’est également la même chose avec une dégringolade de 30% à 15%. Mais en Asie, on constate beaucoup un essor et les traders indiens veulent rapprocher la Chine et l’Inde. Les Indiens polissent jusqu’à 90% des diamants dans le monde et la demande chinoise augmente à vue d’œil de 20% par an. Dans quelques années donc, cette demande devrait dépasser plus de 50% au niveau du marché mondial. Pourtant dans les pays occidentaux, quelques magasins de grande marque arrivent à faire des affaires en vendant des diamants jaunes très rares à 8 millions d’euros et c’est un record pour un diamant de couleur. Certaines maisons ont également vendu des diamants roses de 24,78 carats à 46 millions de dollars avec le bijou qui l’accompagne. Sur les 12 diamants qui circulent dans le monde, onze sont taillés et polis en Inde. Ainsi, Bombay vient en troisième position derrière Anvers et New York, devant Hong-Kong et Tel-Aviv. Mais il ne faut pas se leurrer, car comme on le sait le commerce et l’exploitation du diamant sont monopolisés par De Beers qui est sous le contrôle de la famille Oppenheimer qui a son siège social à Anvers. Et la société De Beers est toujours à la tête de la production mondiale: Australie, Afrique équatoriale et Afrique du Sud. Et pour pouvoir s’approvisionner en matériel brut, il faut entrer dans une de leurs filiales comme la DTC ou Diamond Trading Company par exemple, une compagnie qui regroupe déjà 43 sociétés indiennes. Avec toutes ces péripéties, il vaut mieux faire confiance à Bruxelles Achat d’Or qui va proposer des prix compétitifs que ce soit pour la vente ou pour l’achat de tous les diamants présentés. Cette société ne vous décevra pas.